Psychologue, psychothérapeute, psychopraticien : quelles différences ?
De plus en plus d’adultes en reconversion ressentent l’élan de se tourner vers les métiers de la psychologie. Après une carrière dans un autre domaine, parfois très éloigné de la relation d’aide, nombreux sont ceux qui découvrent que leurs expériences de vie, leurs qualités humaines et leur sens de l’écoute peuvent devenir de véritables atouts pour accompagner les autres.
Mais face à l’abondance de termes, il est parfois difficile de comprendre les différences et vous vous demandez peut-être quelles différences entre psychologue, psychothérapeute et psychopraticien ! Qui fait quoi ? Quels sont les diplômes requis ? Et surtout, quel parcours correspond le mieux à une reconversion adulte ?
Audrey Rizzarello, psychologue diplômée de deux Masters, praticienne en psychothérapie intégrative depuis plus de 20 ans et formatrice depuis 15 ans, vous aide à y voir plus clair.
Le psychologue : un parcours universitaire long et exigeant
En France, le titre de psychologue est protégé par la loi. Pour l’obtenir, il faut suivre un cursus universitaire de cinq années (Licence + Master en psychologie). Ce parcours permet d’acquérir :
-
une solide formation théorique en psychologie et psychopathologie,
-
des compétences en évaluation et en diagnostic psychologique,
-
des stages pratiques obligatoires.
Le psychologue peut travailler dans de nombreux cadres : hôpital, institutions spécialisées, cabinet libéral, entreprises.
Pour une personne en reconversion, ce chemin reste possible, mais il demande un investissement long, souvent difficilement compatible avec une vie déjà bien installée (famille, obligations professionnelles, besoins financiers). Heureusement, les différences entre psychologue et psychopraticien ne sont pas si nombreuses qu’on pourrait le croire !
La parenthèse : psychothérapeute, métier ou titre réglementé ?
Le terme psychothérapeute prête souvent à confusion. Depuis 2010, en France, il est réservé aux médecins et psychologues ayant suivi une formation complémentaire en psychopathologie clinique et inscrit sur un registre national.
Dans les faits, il n’y a donc pas de différences entre le psychothérapeute et le psychopraticien : ils exercent le même métier, sous un nom différent : il accompagne ses patients grâce à une méthode de psychothérapie (analytique, comportementale, humaniste, systémique…).
Mais pour accéder légalement à ce titre, il faut être médecin ou psychologue, ce qui représente à nouveau un investissement d’au minimum 5 années d’études à l’université.
Le psychopraticien : une voie adaptée à la reconversion adulte
Le psychopraticien est un professionnel de l’accompagnement en psychothérapie. Bien que le titre ne soit pas protégé par l’État, c’est un métier reconnu des patients, qui s’appuie sur une formation spécialisée et certifiante délivrée par des écoles privées sérieuses, comme le CRESP.
Concrètement, le psychopraticien aide ses clients à :
-
dépasser leurs blocages émotionnels (anxiété, stress, peurs),
-
comprendre et transformer leurs schémas de pensée,
-
améliorer leurs relations (couple, famille, travail),
-
retrouver du sens et de l’élan dans leur vie.
Pourquoi ce métier est-il particulièrement adapté à une reconversion adulte ?
Parce que la richesse de ce métier ne réside pas seulement dans les connaissances théoriques, mais aussi dans la posture humaine et l’expérience de vie du praticien.
Les qualités acquises au fil d’un parcours professionnel ou personnel – écoute, résilience, empathie, capacité d’analyse, gestion de conflits – deviennent de véritables ressources dans la pratique.
Le CRESP propose une formation complète en deux ans, pensée spécifiquement pour les adultes en reconversion. Elle permet d’acquérir un socle solide en psychologie et psychopathologie, une pratique intensive supervisée, et un accompagnement sur la posture professionnelle et la déontologie.
Découvrez le programme complet et les conditions d’admission en cliquant ici : https://cresp-formations.fr/formation-psychopraticien/
BONUS : Peut-on vivre du métier de psychopraticien ?
Oui, tous nos anciens étudiants en exercice en attestent : les Français ont plus que jamais besoin de thérapeutes compétents pour les accompagner vers le mieux-être.
En France, les honoraires d’un psychopraticien se situent généralement entre 50 et 90 € par séance, selon la spécialisation, la localisation et l’expérience.
Un psychopraticien peut construire une activité stable s’il s’appuie sur :
-
une formation crédible et reconnue,
-
une pratique supervisée et progressive,
-
une stratégie de communication adaptée (site, référencement, bouche-à-oreille).
C’est pourquoi, au CRESP, nous intégrons à tous nos cursus une formation en marketing et stratégie d’entreprise orientée spécialement vers le développement d’un cabinet de thérapeute, pour donner à nos étudiants toutes les clés pour réussir leur installation.
Devenir psychologue, psychothérapeute ou psychopraticien, ce n’est pas la même chose… Mais presque.
Si les deux premiers métiers nécessitent un long parcours universitaire, souvent difficilement compatible avec une reconversion adulte. Le métier de psychopraticien, en revanche, offre une voie réaliste, exigeante mais accessible, qui valorise vos qualités humaines et vos expériences de vie tout en vous dotant d’un cadre rigoureux.
Si vous êtes animé(e) par l’envie d’accompagner les autres et que vous cherchez une formation sérieuse, la formation certifiante Psychopraticien du CRESP est conçue pour vous. En deux ans, vous y trouverez l’équilibre entre théorie, pratique et développement professionnel, pour exercer ce métier avec compétence, éthique et humanité. Appelez-nous pour en échanger : prendre RDV avec un conseiller pédagogique en cliquant sur ce lien.